top of page
Rechercher

Préparation

Dernière mise à jour : 9 oct. 2020

Partie intégrante du voyage, la préparation tant du voilier que de nous-mêmes.

Réparations, modifications, rangements, gestion de l'avitaillement, renseignements, etc...

Réparation de l'anémomètre et vue depuis le haut du mât.

Tout là haut perché :

Installation du radeau de survie à la poupe ainsi que 2 enrouleurs pour haussières :

Matinée du 5 septembre : sortie pêche proposé par notre voisin à bord de son voilier. Résultat, une bonite pêchée à la traîne et mangée le soir même. Première expérience pour nous, les prochaines se feront à bord de CLAMO avec notre propre matériel.

Peinture du plancher ; ponçage et vernissage des bois du cockpit et du pont ; sortie de la cuve d'eau centrale pour nettoyage et traitement anti-rouille :

22 septembre : sortie de Clamo pour le carénage.


29 septembre : Dans la vie d'un bateau, il y a le grand nettoyage annuel, le carénage, qui cette année prend une importance particulière. Comme le montre la photo à la sortie de l'eau, la coque a été particulièrement envahie par les coquillages et algues: la température de l'eau est restée tempérée cet hiver, et, paradoxe pour notre voyage en préparation, nous n'avons pas beaucoup navigué ces derniers six mois: les mois d'hiver pour nous consacrer à nos préparatifs, et au printemps, le confinement a fait le reste.

Nous avons sorti Clamowak de l'eau le 22 septembre dernier. L'air était encore chaud et la température en journée atteignait les 30 degrés. Après avoir retiré les 17 anodes qui protègent le bateau de l'électrolyse (un champ électrique -corrosif- se développe autour de l'hélice, de l'arbre, du gouvernail et le long d'une coque métallique), nous avons débarrassé la coque de ses coquillages et concrétions, et l'avons passée au karcher. Ensuite une alternance de ponçage et de rebouchage a permis de lisser la coque pour la préparer à recevoir deux couches d'antifouling (censé préserver la coque des coquillages ...). Or depuis trois jours la température a chuté (il faisait 15 degrés hier dans le bateau) et le vent s'est levé, retardant l'opération antifouling et peinture de la coque et du pont. Aujourd'hui, 29 septembre, les conditions météo devraient nous permettre de démarrer !

Nous avons profité de ce temps "libre" pour avancer dans d'autres domaines, notamment l'avitaillement. William s'est attelé au calcul de nos besoins pour cette traversée vers Chiloé qui va durer, aller et retour, 6 mois. Nous avons commencé par le vrac, notamment pour minimiser les déchets, que nous avons entreposé dans des seaux à miel de 15 litres (riz, pâte, semoule, farine, lentilles corail notamment). Ensuite, les conserves traditionnels. Il nous restera à embarquer le frais au dernier moment.

Il faut ajouter à cette occupation celle du déménagement des affaires de Paul-Etienne qui va habiter sur le bateau: cela comprend donner beaucoup (220 kilos de livres notamment ;), et recycler un maximum (la déchetterie de l'Espiguette commence à nous identifier !).

Le grand défi de cette période est de garder un semblant d'ordre et d'organisation à bord. Car dans le même temps, nous avons mis à jour les outils pour capter la météo (la BLU), le pilote automatique et autres instruments qui nous permettront de réaliser ce qui reste un défi pour nous qui n'avons pas encore dépassé Lisbonne dans nos destinations. Avec les pays qui se ferment les uns après les autres, nous n'avons aucune certitude quant à nos destinations même si le Chili et Chiloé restent en ligne de mire (aujourd'hui, Puerto Montt, en face de Chiloé, et Chiloé elle-même sont fermés aux non-résidents).

Clamowak avec ses nouvelles couleurs


5 octobre : Aujourd’hui nous avons rendu Clamowak à la mer ! Les opérations de carénage et de peinture de la coque sont terminées.

Nous essayons de ne pas nous impatienter. D’un côté les ventes du studio et du quai de Paul-Etienne, bien qu’elles aient trouvé acquéreurs, ne sont toujours pas finalisées, à cause de la lenteur administrative des mairies. Or cet argent, c’est notre trésor de guerre pour le voyage ! D’autre part, les deux soudeurs qui ont travaillé à la construction de la casquette au-dessus de la descente à l’intérieur du bateau viennent tous deux de se blesser et sont en arrêt maladie ! Le nouveau pilote automatique rencontre quelques soucis que nous devons encore régler, et comme il se situe sous le lit de la plus grande cabine, nous ne pouvons pas avancer dans l’aménagement de ladite cabine. Rien de grave donc, juste des jours de report pour le départ. Notre objectif reste l’été austral (21 décembre) en Patagonie Chilienne.


Nous avons eu la chance de rencontrer Daniel Gazanion, qui a fait partie en 1977 d’un équipage sur le même type de bateau que le nôtre (KIM, un Petit Prince) autour du monde, et qui connaît parfaitement les canaux de Patagonie (son bateau est actuellement à Puerto Williams.) Avec son épouse Joëlle, il sillonne toujours les canaux de Patagonie à bord de son voilier. Daniel est de la trempe des Moitessier et Van de Kerkhove, et la discussion oscille toujours entre des considérations pragmatiques sur la navigation dans les cinquantièmes hurlant et les pensées sur la nature et l’état du monde. Daniel est natif de l’Ardèche. Nous allons éplucher avec lui le fameux Patagonie et Terre de feu des Italiens Rolfo et Ardrizzi, dont nous avons déjà parlé.

Il reste que tout peut se débloquer assez vite. Nous y travaillons et vous tiendrons au courant.



Quand tu mets de la poudre de fée sur ton voilier...

9 Octobre : Notre ciel s'éclaircit ! Laurent et Thomas nos spécialistes métaux et soudeurs sont de retour mardi 13 et devraient pouvoir installer la casquette au-dessus de la descente la semaine prochaine. Thomas termine les rack pour les bidons de gasoil (5 de chaque côté à l'arrière du bateau), et Laurent doit encore installer une ossature solide pour les nouveaux panneaux solaires (nous passons d'une puissance de 125W à 330W ! Le vérin du pilote automatique doit encore être ajusté, il est en effet plus court que l'ancien et le safran est retenu après un tour de roue dans sa course à tribord (au lieu d'1 et 1/2 vers babord). Dans le même temps, nous terminons les travaux de peinture par celle du pont. Clamowak devrait être bien protégé après toutes ces couches !

Après la vente du studio et du quai le 16 octobre, nous disposerons du budget pour le voyage, et nous envisageons à présent un départ le 21 octobre ! Nos amis Denis et Maryse nous ont prêté leur voiture après avoir acheté la nôtre ! Il nous reste les courses du dernier avitaillement, essentiellement le frais. William est dans les starting-blocks pour la pêche ! Nous en aurons bien besoin de ces poissons pendant la traversée !

Le compte à rebours démarre. Nous en sommes au J - 12 !

 
 
 

Comentários


©2020 par Odyssée vers Chiloe. Créé avec Wix.com

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
bottom of page