CHILOE

Et Chiloe, enfin !

Vue depuis le Balcon d'Ann et Ricardo

Les derniers jours à Jacaré ont été consacrés aux Administrations Brésilienne et Chilienne: sortie du bateau et enregistrement de celui-ci auprès des douanes, Autorités Maritimes, et Police Fédérale (visas) pour le Brésil, et pour le Chili, préparation de tous les documents nécessaires pour la gestion du Covid-19: tests PCR 72 heures avant notre départ, attestation de l'assurance maladie, autorisation de circulation interrégionale malgré le confinement, et finalement, étant donné le statut fermé de l'île aux étrangers, la requête d'une demande de retour au domicile grâce à une demande de "regroupement familial" au domicile d'Ann et Ricardo, ma soeur et beau-frère. La journée du 14 devait être "chaude" pour atteindre Chiloe; elle le fut en effet !

Mercredi 13 à 21h, nous avons quitté Jacaré pour l'aéroport de Recife, d'où décollait notre avion pour San Paolo à 02h00. Premier soulagement, après avoir passé en revue tous nos documents, l'hôtesse d'embarquement nous a annoncé que tout était en ordre pour embarquer, jusqu'à notre destination finale au Chili: Puerto Montt.

Seconde épreuve dans notre périple: l'entrée au Chili. Comptoirs sanitaires en nombre, l'aéroport de Santiago était organisé comme une forteresse inexpugnable. Relecture complète de tous nos documents (comme nous avons béni l'aide ultra-compétente d'Ann et Ricardo qui nous ont fourni la liste de tous les documents nécessaires et de tous les mots-clés recherchés par les Autorités chiliennes), pour finalement nous retrouver libérés au Chili par un coup de tampon dans nos passeports ! Il nous restait à gérer le retard du dernier avion (18h03 au lieu de 12h02) pour Puerto-Montt, et une arrivée homérique après le couvre-feu de 22h sur l'île, grâce à l'autorisation spéciale d'un chauffeur de taxi. A dix kilomètres de Guapilacuy, notre destination finale, nous avons été arrêtés une dernière fois par un barrage filtrant de soldats: la situation sanitaire sur l'île est prise très au sérieux devant le nombre de nouveaux cas face aux nombres de lits disponibles ... Le problème est mondial. Nous sommes arrivés chez Ann et Ricardo un peu avant 23h ... Quel bonheur de nous retrouver !

En prenant du recul, William a annoncé que nous avions accompli la moitié de notre périple, sinon à bord de Clamowak, au moins comme il nous a été autorisé de le faire avec le Covid-19, et ce ne fut pas sans peine ! Pendant ce temps, Clamowak est sorti de l'eau à Jacaré, et va subir quelques travaux que nous avons décrits par ailleurs. Nous y reviendrons. Le retour à Jacaré est prévu le 31 mars, et nous nous proposons pendant ces deux mois et demi de prendre le temps de vous faire découvrir cette île magnifique, pays où est né Ricardo, où ma soeur et lui se sont installés, et où Alan, mon père, a vécu quelques années. Il repose au cimetière d'Ancud.

Clamo sortie de l'eau la veille du départ de Jacaré

Vue de Recife au décollage

Cordillère des Andes peu avant Santiago

Dans le bac qui nous mène sur l'île de Chiloé

Toujours dans le bac, photo prise par notre super chauffeur de taxi

La famille ! Quelques jours après les retrouvailles

Maison d'Ann et Ricardo

Celle que nous occupons le temps du séjour